Un goût authentique :
Le cultivar « Cayenne lisse », celui planté sur les plantations Burquiah, permet de vous proposer l’ananas au goût authentique, cette saveur incomparable d’acidité et de sucré qui font tout l’intérêt et la particularité de ce fruit tropical.

Une agriculture raisonnée
Quel que soit l’endroit du monde, même dans les régions les plus à la pointe en matière de techniques agronomiques, plus de 50% de la production agricole mondiale est perdue sous l’action des maladies, ravageurs et adventices...
Or la population mondiale dépassera les 9 milliards d’habitants en 2050, conduisant à une augmentation proportionnelle des besoins alimentaires .
Les nouvelles terres arables disponibles étant de plus en plus rares, la seule solution est donc d’augmenter la production à l’hectare. Le recours aux intrants, tels que les pesticides et les fertilisants, permet d’augmenter substantiellement les rendements quantitatifs et économiques, tout en préservant les sols les plus fragiles de la déforestation, de l’érosion et de leur dégradation rapide.
Néanmoins, afin de répondre aux normes de sécurité alimentaire exigées par l’Europe, tout producteur doit certes s’assurer un rendement économique satisfaisant, mais il doit aussi se préoccuper des exigences du consommateur selon le concept de « développement durable »; celui-ci impose un produit sain, qui a été produit dans un environnement sain, respectueux de la nature et des hommes qui ont participé à l’élaboration de ce produit. A cet égard, les plantations de la Coopérative Burquiah ont entamé un programme de mise à la norme européenne EUREPGAP.
Le producteur doit alors adopter un programme de lutte phytosanitaire en accord avec les principes de la lutte raisonnée et dont les objectifs doivent tendre vers les préceptes de la lutte intégrée.
La lutte intégrée est une démarche qui vise à contenir les dégâts causés par les parasites à des niveaux économiquement acceptables dans le cadre de la production locale au moyen de méthodes de lutte autant que possible naturelles.
Les pesticides ne sont alors utilisés qu’à bon escient, de façon sélective et limitée, respectant les règles des « Bonnes Pratiques Agricoles », lorsqu’ aucune autre solution n’est disponible ou économiquement viable.
Très soucieux de cette problématique, les villageois de la Coopérative agropastorale Burquiah élaborent une culture traditionnelle, soucieuse de qualité, d’écologie et de développement durable.
Les herbicides sont considérés comme les pesticides les plus nocifs.
C’est pour cela que les plantations Burquiah utilisent la méthode traditionnelle du « paillage » avec l’utilisation de plantes dont la décomposition lente (6 mois pour Guatémala grass) restitue au sol une partie des composants de base des engrais nécessaires à la nutrition des plants d’ananas (azote, phosphore, potasse), tout en limitant le développement de mauvaises herbes en concurrence avec les plants.
L’utilisation d’engrais en est ainsi réduite.
Le paillage est complété par un désherbage manuel.
Ces deux opérations, fortement consommatrices de main d’œuvre, répondent également à l’esprit « commerce équitable » mis en place sur les plantations Burquiah.
La Coopérative Burquiah est adhérente d’Agrimex, le relais en Guinée du COLEACP (Comité de liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique) et du PIP (Programme Initiative Pesticides) ; à ce titre, son responsable « qualité », participe aux réunions d’information mensuelles et différentes formations proposées par les experts.